Ce pionnier de l'Alaska, qui vit hors réseau, gagne également sa vie grâce à sa scierie.

Scott dit qu'il possède deux scieries Woodland Mills, l'une pour construire des bâtiments en Alaska et l'autre pour gagner de l'argent en Oklahoma.

La propriété de Scott en Alaska est isolée, tellement isolée qu'à part l'aérodrome local, il n'y a pas beaucoup de moyens d'acheminer les matériaux de construction.

C'est pourquoi il a acheté une scierie portable Woodland Mills HM122 pour construire sur son terrain.

Et il l'a tellement appréciée qu'il a fini par acheter une deuxième scierie pour sa propriété dans l'Oklahoma. 

« Elles ont deux fonctions totalement différentes », explique Scott, exploitant de Wildways Adventures, à propos de ses deux scieries, l'une lui permettant de vivre de la terre et l'autre de scier des planches pour les menuisiers locaux.

Le moulin hors réseau

Pêcheur en Alaska, Scott vit dans une petite communauté isolée, au cœur d'une région sauvage. À part un générateur électrique qui alimente la ville, il y a peu de commodités. De nombreux villageois échangent et troquent des marchandises plutôt que de s'acheter des produits avec de l'argent.

Dans cette optique, l'achat d'une scierie semblait être une entreprise raisonnable, explique Scott. Il avait déjà fait venir du bois par avion pour alimenter sa propriété en Alaska, mais cela lui avait coûté si cher qu'il s'était juré de ne plus jamais recommencer.

« Je me suis rendu compte que je ne pouvais tout simplement pas me le permettre, c'est beaucoup trop cher », dit-il.

Au lieu de cela, il s'est rendu compte qu'il serait beaucoup moins coûteux de simplement trouver des grumes flottant sur la rivière et de les transporter jusqu'à sa propriété pour les scier.

Après avoir acheté sa HM126, Scott explique qu'il a pu commencer à scier du bois pour construire sa cabane, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Il peut scier du bois de construction et d'autres matériaux de construction qui sont pratiquement impossibles à trouver à un prix abordable dans cette région.

Lorsque ses voisins s'en sont aperçus, ils ont commencé à lui offrir des filets de pêche et d'autres fournitures en échange de bois, ce qu'il a accepté avec joie.

Comme les hivers sont très froids, il dit qu'il peut passer les mois d'été à ramasser des bûches, puis passer l'hiver à les scier, ce qui lui permet d'être toujours occupé.

L'histoire de deux scieries

Après avoir réalisé à quel point son premier HM122 était utile, il a décidé d'en acheter un deuxième pour sa propriété dans l'Oklahoma.

La différence entre les deux scieries est qu'en Oklahoma, il est situé à proximité de grandes surfaces et de parcs à bois, et que le bois de construction y est beaucoup moins cher à l'achat.

C'est pourquoi Scott explique qu'il utilise principalement sa scierie de l'Oklahoma pour fabriquer des planches à bords naturels, qu'il vend ensuite aux menuisiers locaux.

Ayant récemment construit un séchoir, Scott affirme qu'il est désormais en mesure de préparer son bois, ce qui lui permet de mieux contrôler l'ensemble du processus : de la récolte à la vente, en passant par le sciage et le séchage.

Sa clientèle comprend des personnes à la recherche de planches en noyer pour des manteaux de cheminée et des plans de travail, ainsi que des matériaux pour des planches à charcuterie et des bancs en époxy.

C'est un excellent moyen de gagner de l'argent, dit-il, et tellement différent de la façon dont il utilise sa scierie en Alaska.

« Ça semble très bien se vendre », dit Scott.